En dépit de la révolution verte, la lutte contre la sous- et malnutrition reste ardue en raison du nombre très important de personnes concernées. On dispose des repères suivants :
La ration calorique moyenne per capita dans les pays sous-développés est aujourd'hui voisine de ce qu'elle était dans les pays développés en 1950, mais la nutrition équilibrée ne se résume toutefois pas à un bilan calorique correct, et en particulier les taux de protéines animales y sont encore éloignés de ce que recommande la diététique. Il n'y a donc plus de problème structurel de sous-nutrition (hors événements exceptionnels comme les famines), mais plutôt de malnutrition. Des îlots graves de malnutrition subsistent par ailleurs — et parfois se développent — en Afrique subsaharienne.