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Mon monde

posté le 20-04-2008 à 21:03:42

Milieu naturels

  

Les ergs

 

Les ergs sont les grands massifs de dunes, ils occupent environ 20% de la surface du Sahara.


 

 

 Les regs

 

Les regs, aussi appelés serir dans les parties orientales du désert, sont des étendues plates, caillouteuses et graveleuses et constituent le paysage le plus fréquent du Sahara. Les grands regs sont particulièrement inhospitaliers. On peut citer le reg du Tanezrouft, le serir libyen ou le reg du Ténéré qui occupent chacun des centaines de milliers de km². Ils peuvent occuper aussi le sommet des plateaux.


  

 

Les dayas

 

Les dayas sont des cuvettes d'extension limitée, au fond en général argileux dans lesquelles l'eau de ruissellement peut s'accumuler. Une alternance d'inondation et d'érosion éolienne peut expliquer leur formation. Elles sont parfois d'origine karstique sur les plateaux. Elles constituent des zones de végétation pérennes. On les rencontre surtout au nord du Sahara.


Les sebkhas

 la différence des précédentes, les sebkhas forment des marais salants temporaires. L'eau peut provenir du ruissellement ou de sources temporaires. La plus grande, le Chott el-Jérid, couvre 5000 km². Certaines sont exploitées sous forme de salines depuis le XVIe siècle comme à Taoudeni au Mali.


  

 

Les hamadas

 

Les hamadas sont des plateaux rocheux tabulaires limités par des falaises. Ils sont d'origine sédimentaire, le plus souvent calcaire. Lorsqu'ils sont recouverts de grès, ils sont nommés tassilis (par exemple : Tassili des Ajjer en Algérie). En général la surface montre de la roche nue, lissée par l'érosion éolienne.

 

Les djebels

 

Le terme djebel désigne tous les autres reliefs que ce soit des collines ou des massifs montagneux plus importants.

Les plus importants massifs sont :

  • Le Tibesti (région du Borkou-Ennedi-Tibesti) formé d'un massif volcanique émergeant d'une épaisse nappe sédimentaire reposant sur le socle cristallin. Il culmine à 3415 m (Emi Koussi).
  • Le Hoggar est un autre imposant massif volcanique. Il culmine à 2918 m.
  • L'Aïr est moins élevé les sommets sont plus tabulaires mais culminent tout de même à 2022 m.
  • L'Adrar des Ifhoras au sud du Hoggar en est un prolongement cristallin et métamorphique qui culmine à 890 m.
  • L'Ennedi (région du Borkou-Ennedi-Tibesti)est un massif gréseux au sud-est du Tibesti et atteint 1282 m.



Les oasis 

 

Les oasis sahariennes, milieu naturel et anthropique, n'occupent qu'un millième de la surface du Sahara. Elles sont situées parfois sur le lit de rivières venant se perdre dans le désert ou au pied de massifs produisant des sources ou encore directement au dessus de nappes phréatiques affleurantes ou peu profondes

 

 Les gueltas

 

Ce terme désigne des plans d'eau temporaires ou non sans écoulement visible. Ce peut être des mares dans les lits des oueds, ou des citernes naturelles dans la roche. On les rencontre dans les situations protégées d'une trop grande exposition au soleil dans les massifs montagneux, dans celui de l'Ennedi ou dans l'Adrar des Ifoghas au Mali.

 

Les oueds 

 

Les oueds sont des cours d'eau à écoulement visible temporaire. La majorité du temps ils sont à sec, en profondeur des poches d'eau durables peuvent persister, des gueltas peuvent être alimentées par une résurgence. Des crues violentes peuvent parfois se produire surtout dans les massifs montagneux. La partie amont naît du rassemblement de chenaux de ruissellement, la partie médiane forme un lit large et dont les limites sont parfois difficiles à reconnaître en plaine et la partie aval peut se diviser en plusieurs bras sur un cône étendu d'alluvions. C'est le long des oueds qu'on observe les seules formations arborées un peu denses dans le Sahara.

 

Le desert blanc

 

Le désert blanc, aussi appelé désert Libyque s'étend à l'ouest du Nil, sur une largeur d'environ 800km. Il doit son nom à la présence de calcaire qui donne par endroits la couleur blanche.

Les précipitations y sont très faibles (environ 5mm par an).

 


 
 
posté le 20-04-2008 à 21:46:56

Les Kayapo

La dénomination Kayapo regroupe de nombreux sous-groupes comme Kayapo Gorotire, Xicrin, Metuktire, Kuben-Kran Ken, Txcucaramae... qui vivent sur des territoires indigènes dans les états brésiliens du Para et du Mato Grosso.

Les Kayapo comme toutes les communautés indigènes ont un rapport étroit avec la nature qui les entoure. Selon leur vision de l'univers, tous les êtres vivants, le cosmos, les plantes, l'eau, les animaux... sont intimement liés et forment un tout indissociable. Chaque être vivant n'existe qu'à travers le maintien de cette relation.

Dans la culture Kayapo, l'élément eau est célébré à travers un très grand rituel d'initiation au cours duquel ils vont prouver leur résistance. Ce rituel se termine par une grande pêche à la nivrée qu'ils réalisent en utilisant des racines capables de réduire momentanément la quantité d'oxygène présente dans une partie de la rivière afin de permettre la capture d'une grande quantité de poissons.

Leurs rivières, essentielles à leur survie et à celle de leur environnement, furent menacées il y a une dizaine d'années par les chercheurs d'or qui utilisent le mercure et mettent en péril la population et tout l'écosystème. Malgré les efforts entrepris pour mettre fin à ce fléau, des invasions illégales de chercheurs d'or subsistent dans certaines zones de leur territoire. Elles  s'ajoutent aux pénétrations illégales des exploitants de bois et des éleveurs de bovins.

 

Le savoir botanique des Kayapo est extrêmement développé sur la plupart des espèces végétales dont recèle leur territoire. Sucupira, Copaiba, Urucum, et aussi herbes contraceptives et antidotes.... sont  quelques  exemples de plantes médicinales utilisées par cette ethnie.  Les Kayapo ont travaillé dans le passé avec l'ethnologue américain Darrel Posey et le Musée Emilio Goeldi de Belém à la description et la classification de leurs connaissances. Plusieurs Kayapo dont le shaman José Yté Kayapo, ont décrit l'utilisation qu'ils faisaient de ces plantes botaniques. Ce chercheur a développé un travail brillant avec cette ethnie pendant plus de vingt ans.

Territoires indigènes en péril malgré la constitution brésilienne 

La question de l'invasion illégale des terres indigènes et de la destruction de l'écosystème par les compagnies minières, les exploitants de bois, les éleveurs de bovins et les colons de toutes sortes fait partie des plus grandes préoccupations de très nombreux groupes indigènes.


 

 


 
 
 

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