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posté le 19-04-2008 à 19:53:41

 


 
 
posté le 19-04-2008 à 20:06:13

Bidonville par pays

  • En Afrique du Sud, les Townships se distinguent des bidonvilles proprement dits. Les premiers sont construits en durs et ont une existence légale, souvent planifiée par les architectes de la ségrégation raciale puis de l'apartheid, tandis que les seconds sont des constructions illégales. Les townships d'Afrique du Sud regroupent les habitants de couleurs, principalement les noirs et peuvent compter jusqu'à près de deux millions d'habitants à l'instar de Soweto près de Johannesburg. On peut citer parmi les plus célèbres townships ceux de Mamelodi près de Pretoria, de Kayelitsha près du Cap, d'Alexandria près de Johannesburg ou encore de Sharpeville.

  • En Namibie, le Township le plus important est celui de Katutura.

  • Au Brésil, les favelas sont secouées par la violence des gangs et des narcotrafiquants.

  • En Argentine, les villas miserias sont faites avec des matériaux de bord moyennement solides où se retrouvent les classes les plus pauvres et la classe moyenne basse.

  • Au Venezuela, les bidonvilles se nomment les barrios. Au Maroc, les bidonvilles sont nommés Karyane en arabe dialectal.

  • En Inde, la moitié de la population de Bombay vit dans un bidonville. Celui de Dharavi compte environ 700 000 habitants

  • Townships britanniques

    Au Canada, en Australie, aux Etats-Unis, comme dans les autres terres colonisées par la Grande-Bretagne, le terme historique de township est perçu comme un campement de colons organisé sous le système cantonal de partage des terres.

    Le terme historique de township est cependant resté et est aujourd'hui associé aux villes et villages bâtis sur les campements d'origine.


    Bidonvilles français

    Après la Seconde Guerre mondiale, du fait de la destruction de certaines cités, du niveau de pauvreté, de l'exode rural et de la venue de main-d'œuvre étrangère, se pose un problème crucial de logement pour les sans-abri. Les bidonvilles de Nanterre (situé à l'emplacement actuel de la préfecture des Hauts-de-Seine) et de Noisy-le-Grand furent les plus notoires en périphérie de Paris. Il faudra attendre presque la moitié des années 1970 pour que la politique de résorption des bidonvilles impulsée par le premier ministre Jacques Chaban-Delmas porte totalement ses fruits et que ces bidonvilles disparaissent avec le relogement des familles qui y vivaient. L'abbé Pierre sera l'un de ceux qui porteront assistance aux habitants des bidonvilles, surtout pendant l'hiver 1954, qui fut particulièrement froid.

    Dans les années 1960, de nombreux immigrés portugais constituèrent le bidonville de Champigny-sur-Marne, qui compta jusqu’à 10 000 habitants.

    Au début du XXIe siècle, en France, perdurent de micro-bidonvilles, généralement cachés à la vue, le long de voies de communication ou dans des friches industrielles :

    • depuis des dizaines d'années, des ouvriers saisonniers agricoles vivent dans un bidonville à Berre-etang(Bouches-du-Rhône) sans électricité ni eau courante, mais avec des sanitaires installés par la Fondation Abbé-Pierre, Toilettes du monde et les Compagnons batisseurs ;
    • le bidonville de Cassis, où résidaient 93 Tunisiens, a été démoli en 2005 ;
    • dans les bois aux alentours de Paris (bois de Vincennes, bois de Boulogne), on dénombre en 2007 environ 200 personnes habitant dans des abris de fortune « en dur », la plupart du temps isolés (afin d'être le moins visible possible) mais parfois en petits groupes.
    • Fin 2006, un bidonville habité par des immigrants de Bulgarie réunit plusieurs centaines de personnes à la marge de Pantin, près du canal de l'Ourcq.
 


 
 
 

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