Tantôt garce, tantôt pleine d’abnégation, Kayoko est si absorbée par sa poursuite du Saint Mâle que cela conditionne toute son existence, flirtant avec le n’importe quoi. Virée de la librairie dans laquelle elle était vendeuse mais sur un petit nuage pour cause de rencontre prometteuse, elle se retrouve quasi à la rue. Engagée dans lune boutique de cosmétiques, elle démissionne afin de se convertir à l’artisanat, juste pour les beaux yeux d’un céramiste. Un échange de regards, et elle plane complètement. En cela identique à nombre de ses consoeurs de chair et de sang, Kayoko cependant va plus loin que nombre d’entre elles en passant (presque instantanément) à l’action. Si elle finit déculottée, c’est parce qu’elle est culottée. Toujours sur le qui-vive, elle monte au créneau dès qu’elle en a l’occasion, mettant souvent toute pudeur de côté. Et quand ça rate (après un passage par la case sexe), elle tente de trouver une logique à ses échecs à répétition.
Que dire ?